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Les crédits supplémentaires de l'enseignement différencié vont disparaître en 2015
Les crédits supplémentaires de l'enseignement différencié vont disparaître en 2015
L’avant-projet de décret-programme est clair à ce sujet. Les crédits supplémentaires accordés à l’enseignement différencié vont tout simplement cesser d’exister à partir de la rentrée 2015, rapportent nos confrères de la Dernière Heure. Ils seront directement réinjectés dans le budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une perte pas facile à avaler quand on sait l’importance que revêt cet argent dans l’enseignement destiné aux classes sociales plus défavorisées. L’enseignement différencié englobe aujourd’hui 25 % des élèves belges. Selon Christophe Ottermans, vice-président de l’association des directeurs d’établissements secondaire de l’enseignement libre appartenant à l’enseignement différencié (CODIDI), cette situation est tout simplement désastreuse. "Nous avons chez nous les familles les plus pauvres, les plus fragiles. Si on nous enlève ces crédits supplémentaires, c’est la Saint-Nicolas, le carnaval et Pâques qui disparaissent d’un coup”, insiste-t-il. Il poursuit : “Ces crédits servent à beaucoup dans choses dans nos écoles. Elles permettent par exemple de pouvoir mettre en place une école des devoirs pour aider ceux qui sont le plus dans le besoin. Elles permettent aussi de financer les sorties à la mer, les voyages scolaires. Depuis qu’elles ont été mises en place, j’ai beaucoup moins de violence dans mon école. Avant je renvoyais une trentaine d’élèves par an, maintenant ils se comptent sur les doigts de la main. J’ai même des élèves qui n’ont pas assez d’argent pour se payer une tartine le midi.” L’idée derrière cette suppression de crédits, est, pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, de dégager des fonds afin de pouvoir engager de nouveaux enseignants ou conseillers pédagogiques. “Nous avons consulté les acteurs de l’enseignement différencié. Ils nous ont fait part de leur souhait d’avoir plus d’encadrement dans leurs écoles”, justifie Joëlle Milquet (cdH), ministre de l’enseignement. Du côté de la CODIDI, qui représente une centaine d’implantations en Belgique, on récuse cet argument. “Nous n’avons jamais été sollicités à ce sujet. Je ne vois pas quel directeur pourrait vous dire qu’il préfère avoir plus d’enseignants et qu’on lui retire les crédits qui lui permettent de faire tourner son école”, explose M. Ottermans. Joëlle Milquet a néanmoins laissé clair que ces crédits seraient peut-être remis en place au moment de définir le prochain budget. Mais pour le moment, rien n’est encore sûr. Bron: La Libre Belgique, 14/11/14 http://www.lalibre.be/actu/belgique...570fe7cfbfcfb58 Eigen mening: Ik vind het werkelijk onuitstaanbaar dat men nu ook gaat besparen op de scholen die het geld het hardst nodig hebben, zoals scholen voor leerlingen met specifieke noden, waarvan de ouders het vaak echt niet breed hebben. De ouders zijn niet in staat om te betalen voor uitstapjes, maar ook voor belangrijkere zaken zoals schoolboeken, eten voor de leerlingen. Vaak hebben de ouders zelfs geen geld om de kinderen een boterham mee te geven voor 's middags. Joëlle Milquet verklaarde dat ze met het geld dat ze hier besparen wil investeren in meer leerkrachten en pedagogen. Enerzijds is het goed dat ze extra jobs in het onderwijs willen creëren, maar ik vind dat kinderen daar zeker niet de dupe van mogen worden. Deze kinderen hebben het vaak al moeilijk genoeg. |