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Diplômés de grandes écoles : la tentation du départ
Diplômés de grandes écoles : la tentation du départ
INFOGRAPHIE - 79% des étudiants des écoles les plus brillantes envisagent de partir travailler à l’étranger. Les étudiants des écoles françaises les plus fameuses seraient 79% à «envisager» de partir à l’étranger pour chercher un emploi. C’est le chiffre notable d’un sondage réalisé par Harris pour le compte de l’Institut Montaigne auprès de 975 jeunes inscrits en dernière année dans neuf de ces «très grandes écoles» qui occupent les premières places des classements dont Centrale Paris, l’école des Ponts, Polytechnique, ESCP, l’Essec, Sciences Po … Archisélectionnés, majoritairement issus de milieux privilégiés, ces futurs jeunes diplômés devraient être astreints à un «devoir d’optimisme», observe Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne. Les enquêtes d’insertion démontrent ainsi qu’ils continuent tous à décrocher rapidement un CDI malgré la crise. Ils sont pourtant plus d’un tiers (34%) à considérer qu’ils éprouveront du mal à trouver un emploi en France et 44% à penser que ce sera difficile aussi à l’étranger! Le repoussoir de l’environnement économique français joue à plein pour 52% de ces jeunes désireux de voguer sous d’autres cieux. «Ils n’échappent évidemment pas à la morosité ambiante», note Philippe Jamet, président de la confé*rence des grandes écoles (CGE). Ce désir de partir se vérifie. La dernière enquête d’insertion de la CGE, démontrait en juin que presque 16% des diplômés de 2012 avaient décroché un premier emploi hors de nos frontières, soit 3 points de plus que l’année précédente. Bernard Ramanantsoa, patron d’HEC ,y voyait deux interprétations possibles: «Si cette démarche préfigure une fuite de nos meilleurs éléments vers d’autres horizons, faute de débouchés satisfaisants, nous pourrions être inquiets.» L’autre interprétation, «la plus optimiste» tenait, selon lui, à la reconnaissance du modèle grande école et à son internationalisation. Les écoles n’ont en effet cessé de renforcer leurs cursus internationaux depuis vingt ans, à tel point qu’il est désormais obligatoire pour les étudiants de passer un semestre voire une année à l’étranger: 79% des étudiants interrogés sont partis durant leur cursus, dont 42% pour un stage. Les écoles ont multiplié les doubles diplômes et les campus hors de France. Elles recrutent une part importante de leurs professeurs et de leurs étudiants à l’étranger. «Ces diplômés, surtout dans ces très grandes écoles sont formés pour partir», fait observer Philippe Jamet. Pour lui, c’est encourageant «car la compétitivité des pays se joue désormais largement sur des territoires étrangers». Ces diplômés expatriés vont pour la plupart travailler pour «des sociétés françaises ou européennes à l’étranger». Uniquement aux États-Unis, pays le plus prisé, deux millions d’emplois dépendent de sociétés françaises et de leurs filiales. De l’envie au passage à l’acte Parmi les raisons qui pourraient susciter un départ figurent l’opportunité d’évolution de carrière et de rémunération pour 59% des sondés. Cette projection ne correspond pas forcément à la réalité. Les salaires proposés sont plus élevés mais «le système de retraite, d’assurance-maladie et les charges sociales rendent impossible toute comparaison», explique l’observatoire des ingénieurs. L’expatriation ne constitue pas non plus toujours un accélérateur de carrière: «Mieux vaut souvent ne pas être trop loin du siège pour faire du lobbying…», observe Philippe Jamet. Les étudiants rêvent de travailler dans les pays anglo-saxons: 32% se verraient aux États-Unis, 23% au Royaume-Uni, 12% en Allemagne. La Chine et l’Inde arrivent loin derrière. «Très peu s’intéressent aux pays émergents. Ils cherchent un étranger proche. Ils n’ont pas de désir de rupture», observe Laurent Bigorgne. Ce sondage se contente par ailleurs de mesurer une «envie». Lorsqu’il s’agit de passer à l’acte, c’est une autre histoire. Si 79% n’excluent pas de partir, seuls 15,7% des diplômés de grandes écoles ont réellement franchi le pas en 2012… Kort: Veel Franse studenten zoeken en vinden werk in het buitenland, ook veel studenten die het heel goed deden op school. Op termijn zal dit voor problemen zorgen in Frankrijk, want dan zijn alle toplui aan het werken in een ander land. De scholen in Frankrijk bevorderen zelf het uitwijken naar het buitenland m.b.v. buitenlandse stages. Buiten de Franse grenzen kan het zijn dat de afgestudeerden meer verdienen, maar dat weegt niet op tegen ziekteverzekering, pensioenregeling... Bron: http://etudiant.lefigaro.fr/stage-e...du-depart-3060/ 9 oktober 2013 Commentaar: Het is positief dat Franse scholen veel studenten afleveren die makkelijk een job in het buitenland krijgen. De scholen bieden de studenten de kans om op stage te gaan in het buitenland of om daar hun school af te maken. Dit bevordert hun taalkennis, ze leggen nieuwe contacten, leren zelfstandig zijn, kunnen zich als individu ontplooien en doen ervaring op die ze met de manier van werken in Frankrijk kunnen vergelijken. Dat er zoveel studenten gaan werken in het buitenland, bewijst dat de scholen een brede kijk hebben op de samenleving, anders zou dit niet blijven werken. Als de beste studenten telkens naar het buitenland uitwijken, zal dit problemen opleveren voor Frankrijk. Toplui zullen dan in andere landen werken en hun kennis daar ten volle gebruiken, kennis waarvan Frankrijk dan niet kan profiteren. |