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La Chine dans l'attente d'un baby-boom
La Chine dans l'attente d'un baby-boom
Le récent assouplissement de la politique de l'enfant unique pourrait susciter 9,5 millions de naissances dans les cinq ans. Il a suffi d'une annonce pour faire flamber les rumeurs d'un «baby-boom» chinois. Réunis pour le troisième plénum du Parti communiste il y a deux semaines, les dirigeants chinois ont décidé d'assouplir la politique de l'enfant unique. Censée contribuer à la lutte contre un vieillissement fulgurant de la population, la mesure ne serait qu'une étape vers la «libéralisation» totale de la procréation dans la nation la plus peuplée du monde à l'horizon 2020. Toutefois, la fin du dogme de l'enfant unique pourrait ne pas suffire à relancer la courbe de natalité, alors que la République populaire se distingue des autres pays en voie de développement en partageant un mal caractéristique des sociétés développées: la dénatalité. La Chine couve-t-elle un baby-boom? Il faudra attendre au moins neuf mois pour répondre à cette question, qui divise les démographes chinois. Sur une population d'un milliard quatre cents millions d'individus, quelque 79 millions de femmes seraient en âge de procréer (âgées de 23 à 42 ans). Et 48 % d'entre elles seraient concernées par l'assouplissement de la politique de natalité, selon des chiffres cités par Bank of America Merrill Lynch. Si un quart d'entre elles décidaient d'avoir un second enfant, cela pourrait entraîner 9,5 millions de naissances au cours des cinq prochaines années, ajoute cette analyse. L'assouplissement proposé après le troisième plénum du 18e Comité central du PCC prévoit que les couples dont l'un des parents est un enfant unique auront le droit de concevoir un second enfant. Jusqu'à présent, seuls des parents tous deux enfant unique avaient le droit à un deuxième enfant. Selon les estimations du gouvernement, cette mesure devrait se traduire par un million de naissances supplémentaires chaque année, affirme Mao Qun'an, porte-parole de la Commission nationale de la santé et du planning familial, précisant que les provinces n'affichaient pas de résistance dans la mise en œuvre de cette nouvelle politique. «Grâce à cette politique, nous pouvons réaliser notre rêve et avoir légalement un deuxième enfant sans avoir d'amende à payer», s'enthousiasme Zhao Yan, 25 ans. Issue d'une famille de trois enfants de province, mais mariée à un enfant unique pékinois, elle a déjà un garçon âgé de 2 ans. «Mes beaux-parents se réjouissent déjà et pourront nous aider à nous occuper des enfants», ajoute-t-elle, en affirmant déjà «se préparer» à cette nouvelle grossesse. Yu Fangfei, 32 ans, se dit «au paradis» parce qu'elle remplit les critères et affirme vouloir se dépêcher d'avoir un deuxième enfant «avant qu'il ne soit trop tard». La multiplication de ce type de témoignages a provoqué une sorte d'euphorie nationale, faisant grimper le cours des actions d'entreprises produisant du lait maternel, des lingettes pour bébés ou des fabricants d'instruments de musique à la Bourse de Shenzhen. De nombreux experts douchent pourtant les espoirs de baby-boom, les dérives de la politique de l'enfant unique ayant favorisé le phénomène de «l'enfant empereur». «Je ne crois pas à une explosion de la natalité dans les années à venir, tempère Gu Baochang, professeur de démographie au Centre des études de population de l'Université du Peuple. De nombreux jeunes disent qu'ils ne veulent pas d'un deuxième enfant, et c'est un gros problème. Ils disent que c'est trop cher. Non pas qu'ils soient pauvres. Mais la politique de l'enfant unique les a poussés à placer trop d'ambitions dans leurs enfants. Les paysans ne veulent pas que leurs enfants cultivent la terre. Ils rêvent de leur payer des études d'avocat ou de médecin.» Dans les grandes villes comme Pékin ou Shanghaï, certains jeunes couples parviennent tout juste à joindre les deux bouts. Ils ne voient pas comment financer une enfance heureuse et prospère à un enfant, alors a fortiori à deux. Pour les jeunes parents des classes moyennes, les voyages en Europe ou aux États-Unis se transforment en parcours du combattant pour faire des stocks de lait en poudre suffisants, pour se passer du lait chinois, à la réputation noircie par les scandales. Lorsque les enfants grandissent, il s'agit de cultiver le «guanxi», les relations pour favoriser l'ascension du petit prodige dans les meilleurs établissements et pour trouver un emploi. Xia Xiaoyu et son mari Bi Jianguo disent avoir acheté un studio de 25 m2 à Pékin grâce à l'argent de leurs parents. «C'est trop petit pour élever des enfants. Nous n'en aurons pas, car nos salaires sont trop bas et l'immobilier est trop cher à Pékin», disent-ils. Du Xue, 28 ans, avoue cultiver une «passion» pour son chien et dit avoir peur qu'un enfant ne soit «pas aussi fidèle», qu'il ne la prive de cette «relation unique» avec son compagnon. «Mon mari est d'accord pour ne pas avoir d'enfants», dit-elle. D'autres affirment que leur argent sera mieux investi dans l'achat d'un appartement ou d'une voiture de luxe que dans l'éducation d'un enfant. Résultat, à 1,08, le taux de fertilité des femmes en Chine est l'un des plus bas au monde. L'an passé, la population en âge de travailler s'est réduite pour la première fois. Et le nombre des plus de 60 ans devrait doubler d'ici à 2030, à 400 millions de personnes. Mao a de quoi se retourner dans son mausolée… Les trente glorieuses chinoises ont fait de la République populaire un empire de l'égoïsme matérialiste à l'occidentale. Kort: Een krantenartikel was voldoende om geruchten rond een nakende babyboom in China te doen rijzen. Twee weken geleden hebben de Chinese leiders beslist om het één-kind-beleid te versoepelen. Ze hopen met deze maatregel de problemen omtrent de vergrijzing op te lossen. We moeten minstens 9 maanden wachten voor we zeker kunnen zijn van een babyboom. In China hebben ongeveer 79 miljoen vrouwen de leeftijd om een gezond kind op de wereld te zetten. 48% vindt het nieuwe beleid een goed idee. Als een kwart van hen beslist om een tweede keer zwanger te worden, vertaalt zich dat in een populatiegroei met 9,5 miljoen. Het nieuwe beleid geeft koppels waarvan (minstens) één van de ouders enig kind is, het recht om een tweede kind te hebben. Tot nu toe mochten alleen koppels waarvan de ouders beide enig kind waren een tweede kind hebben. Deze maatregel zal zich vertalen in miljoenen extra geboortes elk jaar. Dit nieuws bracht nationale euforie met zich mee. Professor Gu Baochang voorspelt dat de babyboom wel zal meevallen. Veel jongeren willen geen tweede kind, omdat dit te duur zou zijn, ook al zijn ze niet arm. Het één-kind-beleid zorgt ervoor dat ouders te grote ambities koesteren voor hun kinderen. Hun enig kind moet al hun dromen waarmaken. Boeren willen niet dat hun kinderen aarde zullen bewerken, ze willen advocaten studies en dokter studies betalen. Sommige jonge koppels kunnen met veel moeite de eindjes aan elkaar knopen, ze zien niet hoe ze een kind kunnen financieren, laat staan twee. Voor de middenklasse is een strijd om werk te vinden uitgebroken. Anderen vertellen dat ze hun geld liever voor de aankoop van een appartement of een auto gebruiken dan voor de opvoeding van een kind. Bron: http://www.lefigaro.fr/internationa...n-baby-boom.php 29 november 2013 http://online.wsj.com/news/articles...205740703435818 Commentaar: Ik ben blij voor de koppels in China die nu dankzij het nieuwe beleid een tweede kind kunnen kopen. Een kind waar ze geen ‘boete’ op moeten betalen. Ik snap dat sommigen zeggen dat ze geen kinderen of geen tweede kind willen. Het leven is duur en hard. Er heerst een grote concurrentiestrijd om een goede job te vinden. Een job is noodzakelijk om je gezin te kunnen onderhouden. Het artikel bevat een interview met een jong koppel dat net een appartement heeft kunnen kopen, 25m². Niet groot. Ze hadden het geld van hun ouders nodig om het te kunnen kopen. 25m² is heel weinig plaats om een gezin te huisvesten. Ik begrijp hun keuze om geen kinderen te nemen. De titel spreekt van een komende babyboom. Ik had niet verwacht dat het over zo’n grote getallen ging. Als een kwart van die 79 miljoen vrouwen beslist om een tweede kind te nemen, komen er bijna 10 miljoen mensen bij, zoveel mensen als er in België wonen. Heel veel dus. De overheid probeert zo het probleem omtrent de vergrijzing op te lossen. Al deze jonge mensen kunnen dan de zorg van ouderen op zich nemen. Ik vraag me af of ze een oplossing hebben voor een komend probleem, namelijk huisvesting voor deze 10 miljoen mensen. |