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Attaques à Paris : les enseignants s’efforcent de gérer le « cours d’après » En savoi

Attaques à Paris : les enseignants s’efforcent de gérer le « cours d’après »

Il y a eu le temps de la sidération… et, très vite, celui de la réaction. Pour les enseignants, qui ont vu revenir en classe, lundi 16 novembre, quelque 12 millions d’élèves, l’entre-deux aura duré fort peu de temps. Quelques heures après les attentats, déjà, les réseaux sociaux, les blogs sur l’école bruissaient de leurs questionnements : comment accueillir la parole des élèves ? Comment rassurer les plus jeunes ? Et que répondre aux plus âgés, capables de débattre et d’argumenter – parfois, aussi, de pousser les adultes dans leurs retranchements ?

« Après les maux, il faudra trouver les mots », résume une enseignante sur son compte Twitter. « Il faudra surtout que ce soit les élèves qui s’expriment, même si c’est désordonné », relève un autre. Car, qu’ils le reconnaissent ou non, tous s’interrogent sur cette émotion que les élèves, la tête pleine d’images violentes, vont venir déverser en cours et lors de la minute de silence, lundi à midi.

Sur Twitter, un mot-dièse, #educattentats, a très vite rassemblé les conseils et idées, les ressources et documents pour aborder au mieux ce « jour d’après ». On y trouve une séquence sur « c’est quoi le terrorisme », une autre sur « terrorisme et liberté ». D’autres, encore, sur l’éducation aux médias, la distinction entre rumeurs et informations, le complotisme…
Nombreux sont les professeurs à avoir eu envie de mettre en commun le « canevas » de ce que sera leur premier cours, ce lundi. Tel cet instituteur de Lyon qui propose de faire le tour de la question en six points : « observer l’image de Marianne qui pleure », « rapporter les faits », « rassurer », « définir le terrorisme », étudier une citation de Martin Luther King sur la nécessité d’« apprendre à vivre ensemble », « réaliser une œuvre pour dire ce que l’on ressent ».

Les professeurs ont pris de vitesse l’institution. Ce n’est que samedi 14 novembre au soir que l’éducation nationale a donné à lire, sur le site Eduscol, une sorte de « mode d’emploi » pour la journée de lundi. « L’Ecole a, à l’égard des élèves, une responsabilité essentielle : celle de rassurer et d’expliquer », y rappelle le ministère, avant de donner comme consigne un « échange d’au moins une heure dans chaque classe », en préalable à la minute de silence. Cette dernière devra « prendre en compte l’âge des élèves ».

Manifestement, l’éducation nationale part du principe qu’il y aura des dérapages d’élèves – comme les 200 recensés en collège et lycée lors de l’hommage aux victimes de Charlie Hebdo, le 8 janvier. C’est tout un paragraphe qui a été consacré à « l’anticipation d’éventuelles réactions hostiles », en omettant de mettre en avant la grande différence entre les attentats de janvier et ceux du 13 novembre où les attaques n’ont pas spécifiquement ciblé des gens pour leurs idées ou leur religion. « Des enfants peuvent tenir des propos manifestement hostiles ou inacceptables, légitimant, par exemple, l’agression de certaines personnes victimes des attentats », peut-on lire dans ce document. « La référence à la réprobation collective, nationale et internationale, à l’autorité de l’Etat pour permettre le “vivre-ensemble” doit alors être évoquée, sans entrer en discussions polémiques avec les élèves concernés » – cela serait fait ultérieurement avec les parents.

Une façon, pour l’institution, de se prémunir d’éventuelles critiques, elle à qui on a pu reprocher, en janvier, de ne pas soutenir suffisamment les enseignants seuls face aux questionnements, à l’émotion, parfois aux contestations d’élèves. Neuf mois plus tard, le ministère leur propose ce « cadrage », dont certains se sont déjà émus, prônant au contraire la libre parole. « Ne pas exclure, ne pas s’indigner trop vite », prévient sur son blog Laurence De Cock, enseignante d’histoire en lycée et porte-parole du collectif Aggiornamento. « Il va falloir écouter les questions, ne pas traquer les “dérapages” comme déjà certains chefs d’établissements le demandent, écrit-elle, mais les saisir – le cas échéant – pour poursuivre toujours plus loin la discussion sans rien lâcher de ce qui nous anime : aider à comprendre et à poser des mots sur le drame. »

Ce que réclament les enseignants, avant tout, c’est qu’on les laisse revenir en cours aussi sereinement que possible, à l’abri des polémiques et du feu médiatique. D’autant que l’état d’urgence décrété par François Hollande, vendredi soir, a des répercussions fortes sur la vie de l’école : si les cours, interrompus en Ile-de-France ce samedi, devaient reprendre partout sur le territoire, les sorties et voyages scolaires seront, eux, suspendus au moins jusqu’au 22 novembre. Et des « cellules psychologiques » installées dans les écoles et établissements où les attentats ont été le plus durement ressentis.

Datum: 15/11/2015
Bron: Le Monde

Mening: Leerkrachten hebben momenteel de taak om jongeren te informeren over de verschrikkelijke gebeurtenissen in Parijs, en dit niet enkel in Frankrijk. De situatie belangt naast België, waar we ook de link met Molenbeek moeten duiden, ook de andere Europese landen aan. Jongeren moeten zich bewust worden van wat er momenteel leeft in de wereld. Daar staat het onderwijs voor. Alles behalve makkelijk is het voor leerkrachten om een open gesprek over de aanslagen te hebben. Leerlingen willen weten hoe alles in elkaar zit, wat kennis van de feiten van de leerkracht veronderstelt. In mijn ogen is het noodzakelijk dat de leerkracht tijd voorziet om hierover te praten. Dat is niet vanzelfsprekend, zeker niet in Parijs zelf. Familie van een leerling of de leerling zelf kan de aanslagen van dichtbij hebben meegemaakt. Emoties zullen opwaaien. Frustratie zal geuit worden. Ongeloof zal op hun gezichten te lezen staan. Hoe moeten we daar als leerkracht op reageren? Ik denk dat we eerst en vooral moeten uitleggen wat er precies gaande is. De media verspreiden talloze berichten. Jongeren weten haast niet meer wat eerst te lezen en te geloven. Nadien moet er tijd worden voorzien om vragen te stellen. Ook emoties moeten aan bod komen. Morgen geef ik Frans op mijn stageschool. Ik ben benieuwd of jongeren me zullen aanspreken over dat onderwerp. Zelf sta ik open voor een gesprek, maar of ik me daar helemaal klaar voor voel, kan ik niet zeggen.
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