Personnel de nettoyage, fonctions techniques et commerciales: l'économie belge peut p
Personnel de nettoyage, fonctions techniques et commerciales: l'économie belge peut profiter des compétences des migrants
L'afflux actuel de migrants devrait relancer la croissance de la population en âge de travailler en Belgique.
"L'économie belge peut tirer avantage des compétences de cette population", relève le Conseil supérieur de l'Emploi dans son rapport annuel, présenté jeudi à Bruxelles. La population globale continue de croître en Belgique, mais le nombre de personnes en âge de travailler (15-64 ans) se tasse. La venue de migrants pourrait inverser la tendance. Le Conseil appelle donc les autorités à renforcer la politique mise en œuvre pour intégrer ces personnes sur le marché du travail, "car notre capacité à employer les ressortissants non européens déjà établis dans le pays est notoirement insuffisante". En Belgique, l'écart entre le taux d'emploi des nationaux (68,6%) et des ressortissants hors UE (40,5%) est un des plus élevés au sein de l'Union européenne, constate l'institution.
La présentation du rapport, à laquelle a assisté le ministre de l'Emploi et président du Conseil, Kris Peeters, a été l'occasion pour la vice-présidente du Conseil et directrice à la Banque nationale de Belgique, Marcia De Wachter, de formuler toute une série de recommandations.
Le taux de décrochage scolaire a ainsi été évoqué. Bien qu'en baisse depuis 2011, il reste plus élevé en Belgique (9,8%) que dans d'autres pays européens. Le Conseil appelle à poursuivre le travail de prévention, à renforcer le lien entre enseignement et monde de l'entreprise et à réfléchir à la manière de donner une seconde chance aux décrocheurs.
Le Conseil a par ailleurs salué les mesures prises par les gouvernements précédent et actuel pour soutenir la compétitivité des entreprises via un allègement du coût du travail. Dans le cadre du tax shift, il demande de préserver les avantages propres aux bas salaires et aux travailleurs à temps partiel.
Concernant les postes à pourvoir, chaque Région présente des fonctions critiques: les fonctions commerciales, techniques et le personnel de nettoyage en Flandre; les fonctions techniques, commerciales, d'encadrement et d'enseignement en Wallonie; l'enseignement, les fonctions administratives et commerciales à Bruxelles.
De manière générale, au vu des opportunités d'emploi plus importantes en Flandre, la mobilité des travailleurs wallons et bruxellois vers le nord du pays devra continuer à être encouragée, insiste-t-on.
Le Conseil relève par ailleurs que le nombre de travailleurs détachés déclarés en Belgique s'est accru de 140% depuis 2007. Avec un taux dépassant les 3% du nombre de salariés, la Belgique serait l'un des plus importants pays d'accueil pour les travailleurs détachés européens.
La flexibilité du travail constitue l'un des principaux thèmes abordé dans le rapport. Le Conseil passe en revue les nombreux outils disponibles en la matière en Belgique, et remarque que la législation sociale sur ce thème a été déterminée à une époque où l'économie était dominée par l'industrie et bénéficiait d'un environnement plus stable et d'une croissance plus soutenue. "La situation est aujourd'hui radicalement différente." Le Conseil appelle à une harmonisation et à une simplification de tous ces dispositifs de modulation du temps de travail.
Date: 08/10/2015
Source: La Dernière Heure
Opinion: A mon avis, il faut mettre au travail les réfugiés. Pour eux, avoir un empoi peut être une manière de se détendre. Sinon ils continueront à penser à leurs expériences horribles. En plus, ils doivent gagner de l'argent de sorte qu'ils puissent survivre. Il n'est pas possible que les Belges les entretiennent entièrement. Bien sûr on doit apporter une contribution, mais les réfugiés doivent s'engager aussi. En plus, le journal 'De Morgen' proclame qu'un quart des emplois risque de s'éteindre. Les réfugiés peuvent aider à éviter cette catastophe.
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